Cercle de Réflexion Kankou Moussa
8, rue Louis Goux
69100 Villeurbanne
email: info@ckm-org.com
«Quand les acteurs d´une cause deviennent des spectateurs, c´est le festival des brigands»
(Modibo Keita)
«Si vous trouvez que l'éducation coûte chère, essayez l'ignorance»
(Abraham Lincoln)
Mot du président
Chers internautes.
Je vous souhaite la bienvenue sur notre site.
C´est avec une grande fierté que j´assume la présidence du cercle. Je suis honoré de la confiance qui m´est faite.
Les Etats sont actuellement régis par les lois et les contraintes de la mondialisation. Dans le concert des Nations, l´Afrique qui regorge de talents et de ressources n´arrive cependant pas à se développer d´une manière satisfaisante.
Fort de ces considérations, nous avons décidé de créer un cercle de réflexion pour débattre des grands enjeux de la sous-région ouest africaine et de formuler des propositions.
Au nom du cercle, je vous invite à nous soumettre vos idées et suggestions afin d´éclairer nos débats.
Nous vous attendons donc prochainement sur ce site pour qu'ensemble nous réfléchissions aux grands défis de la sous-région
Dioukamadi Macalou, Président du CKM
Qui sommes-nous?
Créé en mars 2014, CKM est un cercle de réflexion sur les grandes questions du présent et de l´avenir des sociétés de la sous-région ouest-africaine. Ses membres se proposent de réaliser des travaux de recherche approfondie dans le but de formuler des propositions constructives aux autorités locales, sous régionales, régionales ainsi qu'aux institutions publiques et privées afin d'améliorer les conditions de vie des populations.
CKM est donc un espace de réflexion et d'échange qui n'est subordonné à aucun groupement politique.
Conférence de Ouagadougou 2015
Conférence de Lyon 2015
Les conférences
Accord de Partenariat Economique l'Afrique de l'Ouest / Union Européenne :
- Opportunité ou risque économique et social?
Après plusieurs années de négociations, les Etats de l'Afrique de l'Ouest (l'UEMOA et la CEDEAO) et les Etats membres de l'Union Européenne (UE) ont paraphé un Accord de Partenariat économique et commercial (APE).
Cet accord est le prolongement des différents Accords de Partenariat ACP/CE signés à Cotonou, communément appelés les Accords de Cotonou.
Il a vocation à régir les relations économiques les Etat parties à l'accord et se veut « un instrument de développement pour promouvoir particulièrement une croissance durable, accroître la capacité de production et d'exportation des Etats de l'Afrique de l'Ouest, soutenir la transformation structurelle des économies ouest-africaine ainsi que leur diversification et leur compétitivité.. ».
Il se donne comme objectif «d´établir un partenariat économique et commercial visant à réaliser une croissance économique rapide, soutenue et créatrice d'emplois, à réduire puis à éradiquer la pauvreté, à relever les niveaux de vie, accroître le revenu réel et la production d'une manière compatible avec les besoins de la région Afrique de l'Ouest et prenant en compte les différents niveaux de développement économique des parties ».
Au-delà des bonnes intentions, en prévoyant la suppression progressivement des droits de douane et la création à terme d'un espace de libre échange, l'Accord de Partenariat économique constitue un défi sans précédent pour les Etats de l'Afrique de Ouest.
Il est donc permis de s'inquiéter, de douter et de s'interroger.
Quelle place réserve-t-il réellement aux Etats et aux populations de la région de l'Afrique de l´Ouest ? Les entreprises ouest africaines ont-elles les moyens nécessaires pour tirer profit de cet accord ?
Est-ce un projet qui porte les germes d´un modèle économique qui permettra un développement économique respectueux des aspirations sociales, culturelles et politiques des populations de la région de l'Afrique de l´Ouest.
Notre Cercle de réflexion estime nécessaire de diffuser cet accord afin de :
sensibiliser les acteurs économiques sur les enjeux de cet Accord et son impact sur le tissu économique et social ;
susciter des réflexions et ouvrir un large débat ;
concevoir les gardes fous adéquats pour limiter les conséquences de la libéralisation des échanges, notamment dans les secteurs les plus sensibles, comme agriculture ;
Cher lecteur, nous vous invitons donc à prendre part à ce débat et à y apporter votre contribution.
A cet effet, nous publions en intégralité l'Accord de Partenariat paraphé par certains Etats, et qui sera ensuite ratifié par les parlements nationaux.
L'Accord de Partenariat Economique (texte intégral)
Les Institutions de la sous-région: CEDEAO et UEMOA
Zakeye Zerbo (*)
L’un des objectifs du Cercle de réflexion Kankou Moussa étant de s’interroger sur les problèmes majeurs de la sous-région Ouest Africaine, et de formuler des propositions, nous avons choisi de présenter les deux institutions sous régionales les plus influentes.
Parce que leurs actions ont un impact direct sur la vie des citoyens, les interventions de la CEDEAO et, d’une manière moins visible, celles de l’UEMOA, s’apparentent à des ingérences extérieures dans les affaires nationales des Etats.
En particulier, les opérations de médiation de la CEDEAO dans les processus politiques en crises, et surtout ses interventions militaires, constituent, à juste titre, des atteintes frontales à la souveraineté des Etats membres.
Or, en analysant de plus près, le lecteur s’apercevra que la mise en œuvre des instruments juridiques et des moyens que les Etats eux-mêmes ont octroyés à ces deux institutions, au nom de l’intérêt supérieur de la coopération sous régional, aboutit inéluctablement à ce résultat. Il n’est donc pas étonnant, qu’en temps de crise politique réelle, s’affrontent les préoccupations nationales des Etats et leurs engagements sous régionaux.
Si la CEDEAO apparaît essentiellement comme le gendarme du maintien de la paix et la stabilité politique dans la Sous Région, l’UEMOA est le véritable moteur d’une intégration économique et sociale examplaire dans un espace moins étendu.
L’ECOMOG : Le bras armé de la CEDEAO
* Zakeye Zerbo, Avocat au Barreau de Lyon, Docteur en Droit
MALI, ENJEUX DE LA FORMATION DES RESSOURCES
HUMAINES DANS LA COMPETITION REGIONALE:
Seydou Sissouma (*)
Le Mali post indépendance s'est illustré par une grande audace réformatrice dans le domaine de l'éducation. Rupture avec le système français et construction d'une école avec son rythme et ses parcours propres. Création de ce qu'on peut considérer comme les premières écoles doctorales en Afrique de l'ouest à travers les Conseils pédagogiques supérieurs, devenus aujourd'hui l'institut Supérieur de la Formation et de la Recherche Appliquée (ISFRA). Un demi siècle après le système éducatif bat de l'aile ; ses produits ne sont pas les plus compétitifs de la région. Une évolution qui interpelle.
Cliquez ici pour déconvrir la présentation
* Seydou Sissouma, ancien rédacteur en chef du quotidien national sénégalais, conseiller en communication du président malien ATT et aujourd´hui Commissaire du Département Developpement Humain de l'Uemoa